Un piège au paradis
Les toiles les plus complexes sont
celles des araignées orbitèles. Cette appellation
regroupe les araignées qui tissent des toiles à
l'architecture géométrique très régulière. Les
orbitèles savent tisser leur toile dès leur plus jeune âge
sans apprentissage, mais elles ne sont généralement
pas capables de la réparer en cas d'incident. Elles reconstruisent
leur toile chaque jour, à peu près au même
endroit, le matin ou le soir selon leur rythme d'activité,
diurne ou nocturne. Une vingtaine de mètres de fil sont utiles au
tissage du nouveau piège. Le recyclage est donc une nécessité: elles
consomment le fil de leur ancienne toile pour en récupérer les
protéines utiles à la construction du nouvel édifice.
Source: http://www.ulg.ac.be/museezoo